“Slow” ou “fast fashion”, la mode est temporelle, et la relation que nous avons, pour la plupart, avec la vie d’un vêtement est partielle ou incomplète. La matière devient un tissu, le tissu devient un vêtement, le vêtement devient une tendance, la tendance est portée, abîmée, le vêtement devient un chiffon, ça se produit.
Alors que nous souhaitons comprendre nos habitudes, nous engager davantage dans notre consommation et maîtriser la manière dont le monde nous perçoit, plusieurs questions émergent.
Quelles sont les fonctions d’un vêtement ? Quelle relation a un vêtement avec le corps ? Qu’exprimons-nous au travers de l’habillement ? Dans quels systèmes sont intégrés les vêtements ? Un vêtement peut-il être une affirmation de soi ? Comment les tendances sont-elles déterminées ?
Pour cet appel, nous vous invitons à explorer des formes alternatives, des cycles de vie alternatifs, pour le futur de ce que nous appelions autrefois “les vêtements”.
Voici quelques idées :
Par exemple, et si la mode, toujours changeante, se mariait à la résilience ?
Et si l’idée d’un vêtement était traduite dans un monde tangible, numérique ?
Comment seront choisis les matériaux et en quoi cela créera-t-il de nouvelles manières d’être ?
Et si l’individu commençait à soigner son vêtement ?
Et si le vêtement soignait l’individu ?
Et si les vêtements transformaient notre rapport au monde et à l’autre ?
Et si l’on donnait vie aux vêtements ?
